Nous tirons parti du regard posé sur le contexte paysager immédiat pour installer un dialogue entre les logements et les espaces de nature. Ainsi, les logements bénéficient de vues et d’espaces extérieurs en contact direct avec les noues, parcs et jardins. Les contours du jardin central sont libérés et définissent une pièce généreuse de nature en ville, profitant à la fois à la ville et aux logements. Les bâtiments se modèlent également en fonction du contexte urbain en place. 1 _ Une façade urbaine s’installe sur la rue des bois blancs. Elle touche le sol et s’ouvre pour laisser l’accès principal des habitants et l’entrée du parking. Un muret prolonge la façade pour délimiter le jardin maximal, véritable pièce du projet. 2 _ Le bâtiment sur parc épouse le gabarit du bâtiment mitoyen. Ainsi, une continuité est respectée sur l’allée Coignet. 3 _ Un épannelage varié est mis en place le long de la traverse Aubrac. Depuis la rue, avec un plot constitué, une faille est ménagée puis une typologie de maison à double pente prend place au croisement des deux allées. Cette morphologie s’inscrit dans la résonance avec le projet de Zig Zag à l’autre extrémité de l’ilot et, de manière plus répandue, avec le tissu des maisons de ville du quartier des bois blancs. «A la hollandaise», les logements sont projetés sur les noues plantées. Telles des grandes fenêtres, des loggias généreuses permettent au paysage naturel de dialoguer avec le paysage domestique. Chaque logement bénéficie d’un espace extérieur, dont l’usage intime est renforcé par les aménagements des noues qui bordent le terrain. |
Commande Contexte Maîtrise d’ouvrage Aménageur Urbaniste Type de marché Coûts Surface Maîtrise d’œuvre Maîtrise d’œuvre associée | 33 logements intermédiaires et collectifs Bois blancs _ Lille (59) Projectim Soreli Jean-Pierre Pranslas Decours Concours _ lauréat 4 000 000 € HT 2190 m² SDP Studio Rijsel, mandataires Becquart, BET Fluides + économiste, Symoe, BET Environnemental, F. Delesalle, paysagiste |









